Défi foyers à alimentation positive : retour d’expérience
La parole à Laurie
« Il y a quelques temps, j’ai eu une prise de conscience en tant que maman, en pensant à l’avenir de ma fille. J’ai réalisé l’importance de lui transmettre des valeurs essentielles, notamment une alimentation plus responsable en privilégiant les circuits courts et la production locale. »
Cette démarche, Laurie l’a entamée en changeant progressivement ses habitudes d’achat : « Je me suis rendue compte que ce n’était pas beaucoup plus cher pour certains produits comme les œufs, les légumes… ». Elle alterne entre producteurs locaux et grande distribution, en gardant à cœur la volonté de « manger sain, de connaître l’origine des produits ».
Au quotidien, elle associe sa fille dans cette transition : « Mon objectif, c’est de sensibiliser ma fille : l’emmener choisir des produits bruts (oui, la patate est pleine de terre), lui montrer d’où viennent les aliments et les cuisiner ensuite avec elle. »
Le défi a aussi été l’occasion de découvrir de nouvelles façons de cuisiner. « J’ai réalisé ma première pâte maison, ma première quiche à base d’épluchures de pommes de terre. Ce n’est pas compliqué, il faut juste s’y mettre… et trouver des astuces pour cuisiner les restes du frigo. »
Un apprentissage qui s’accompagne d’effets concrets sur le quotidien : « Je constate aussi une petite économie. En cuisinant les restes, je gagne parfois 1 ou 2 repas supplémentaires. Acheter en circuit court m’aide à mieux gérer les quantités et compléter avec un drive en grande surface limite les achats compulsifs du magasin. »
Pour Laurie, l’alimentation durable, c’est d’abord une question de bon sens : « Je pense à l’origine du produit, au type d’agriculture. Un produit avec le moins d’impacts possible sur ma santé et sur l’environnement. »
Et la suite ? Elle l’espère collective : « Quand j’ai découvert le défi, je me suis dit que c’était vraiment le coup de pouce pour me lancer dans une alimentation plus saine et une consommation plus responsable. J’espère pouvoir créer du lien avec les autres familles et rencontrer les agriculteurs autour de chez moi. »